jeudi 26 février 2009

Version moderne de "Dans mon temps..."

Allez voir ce video sur You tube. Pourquoi on n'a jamais entendu quelqu'un dire ça avant?

Bref, on se plaint le ventre plein!

Réaction

chronique de Pat Lag du 26 février 2009 sur Cyberpresse

Nos chers anglos du National Post n’en sont pas à leur premier
torchon.
Mais cette fois-ci, le Québec (et les Québécois, ne nous leurrons pas) a droit aux grands honneurs dans un éditorial non signé. Ce dernier détail est de taille. L’absence de signature en éditorial est quant à moi symbolique : elle laisse entendre que ces propos pourraient être ceux de tous et n’importe qui, que ces paroles sont si élémentaires qu’elles n’ont pas besoin d’être attribuées à quelqu’un précisément. Pas de signature = on ne fait que rapporter ce qui est admis par une majorité.

Bien sûr, Patrick Lagacé souligne l’arrogance et l’ignorance des auteurs de ce papier. Toutefois, j’ai trouvé que la rigueur du propos de notre chroniqueur chouchou tombait malheureusement à plat dans les dernières lignes de son article. «Don Cherry, are you there?» laisse entendre que les propos colportés par le Post sont du genre de ceux que tiennent ce coloré personnage. Malheureusement, ce n’est pas le cas : c’est pire! Don Cherry est un clown qui entretient une mini-polémique en tenant à l’occasion des propos douteux sur les Québécois. Soit. Toutefois, les opinions émis par le National Post dans son éditorial du 25 février 2009 émanent d’un quotidien qui se veut sérieux et crédible. Que Don Cherry tiennent de tel propos, personne n’aurait à déchirer sa chemise en public et on ne ferait que sourciller en nous disant que l’épouvantail à moineaux joue à fond son rôle de clown-iconoclaste-commentateur-de-hockey-méprisant-le-Québec. Mais là, on parle du National Post. Aussi bas qu’il puisse être descendu dans l’échelle de crédibilité, ce quotidien n’en reste pas moins l’un des plus lu dans le ROC. C’est épeurant de voir l’incompréhension et le mépris qui émanent, pas de quelques rednecks albertains qui votent conservateurs, mais bien d’un quotidien lu (beaucoup) et reconnu (de moins en moins, vraiment?).

Si, dans sa chronique, Patrick Lagacé voulait laisser entendre que le National Post est en train de devenir aussi cheap que Don Cherry, ok. L’ennui, c’est que le ROC ne fera jamais ce genre de rapprochement. Et plusieurs anglos continueront d’opiner impunément à la lecture de tels torchons qu’ils estiment crédibles car publiés dans le Post.