jeudi 15 octobre 2009

Qu'est le slow devenu ?

Je ne parle pas ici de slow food et autre analogisme moderne, je parle du bon vieux slow musical, propice aux rapprochements car se danse collé et joue dans les bars seulement aux alentours de 2h58 du matin, quand tout le monde est bien chaud (dans tous les sens du terme). Non mais c'est vrai ! Quel est le dernier slow qui a cartonné sur les ondes radiophoniques (ou musicplussiennes) que tout le monde entonnait avec joie ou honte à peine dissimulées ?

Quand je parle de slow, je parle de quelque chose de tendre et/ou cochon, préférablement. Dans mon palmarès des meilleurs slows, me viennent tout de suite en tête : Wicked Games de Chris Isaac, True Devotion de Samantha Fox et Drive de The Cars (années 80, sortez de ce corps). Aussi, mention spéciale à Don't Speak de No Doubt, Love Bites de Def Leppard et Trouble de Coldplay. Certains m'en voudront de passer sous silence My Heart Will Go On de Céline, mais bon, ça ne figure pas dans mes préférés.

Ces dernières années nous ont donné leur lot de ballades agréables (Wake Me Up When September Ends de Greenday, Inside and Out de Feist) mais il me semble y avoir une flagrante pénurie côté slow. Le dernier dont je suis capable de me rappeler est The Scientist de Coldplay, et encore, ça remonte à 2002.

Peut-être suis-je trop vieille et déphasée quant aux nouveaux moyens de diffusion musicale. Peut-être que je commence à être déconnectée et ne suis plus assez au courant des courants musicaux. Peut-être le slow est-il carrément dépassé. Ce serait triste. Ce serait comme dire que l'amour et le sexe sont out. Me semble que ça se peut pas. Quelque chose qui n'arrivera jamais. Enfin, on l'espère.

"Last call ? Vraiment ? Ok, bien... DJ, peux-tu faire jouer « Bad Touch » de Bloodhound Gang ? Thanks !"